On parle d’éco conception pour évoquer une conception plus « responsable » qui réduirait considérablement l’impact environnemental de notre production.
80% des implications environnementales d’un produit sont prises dans les premières phases de conception.
Le secteur du bâtiment produit 46 millions de tonnes de déchets chaque année et lors d’une réhabilitation seuls 10 à 30% sont revalorisés. Nous nous devons d’être créatifs et jusqu’auboutistes pour imaginer plus de solutions à leur réemploi.
- Une question de contexte
Il n’y a pas de produit éco-conçu en soi. La solution n’est pas dans une recette magique en papier mâché biodégradable, mais bien dans une réflexion adaptée à chaque produit et contexte.
- Une question d’usage et de performance
L’enjeu est de réduire l’impact environnemental tout en prenant en compte l’usage et l’utilisateur. L’idée c’est de réduire l’impact sans amoindrir la performance du produit, voire même de l’augmenter.
Il s’agit d’évaluer le produit à trois niveaux :
Multi étapes : on considère chaque étape du cycle de vie du produit : extraction de matière première, fabrication, logistique amont et aval, achat et utilisation, fin de vie.
Multi composants : il y a le produit lui-même bien sûr, mais il ne faut pas oublier son emballage, les consommables liés à sa fabrication, les PLV (publicité sur le lieu de vente) etc.
Multi indicateurs : on liste les différents indicateurs que l’on décide de suivre pour juger de notre impact environnemental : consommation d’eau, d’électricité, émissions de gaz à effet de serre, épuisement des ressources naturelles, etc.
Et circulaire, c’est possible ?
Il faut, en effet, réunir plusieurs conditions pour être capable de fabriquer des aménagements à partir de matériaux recyclés :
1/ Des gisements pérennes pour un approvisionnement récurrent.
2/ Une logique et un transport économique à faible impact environnemental, autrement dit un sourcing local.
3/ Des designers, ébénistes qui s’adaptent et s’inspirent des matériaux.